« À ce stade, la question n’est même plus de savoir si les éoliennes sont ou non compatibles avec les activités traditionnelles des indigènes istmeños ; fondamentalement, elles ne le sont pas. L’industrie éolienne peut tolérer celles-ci à la marge, dans les espaces résiduels entre deux rangées de moulins. Mais ce rapport singulier à la terre, à la lagune et au vent qui fait l’essence d’un monde, disparaîtrait. En perdant le contrôle de leur territoire, les Istmeños perdraient ce qui constitue leur être commun. […] J’ai fait un film pour qu’on entende ceux dont les voix seraient inaudibles dans les médias, pour que leur humanité se déploie selon ses formes propres. à chacun de décider si ce but a été atteint. En tout cas, les indigènes rebelles s’y sont reconnus – ceux que j’ai filmés, et les autres. »