Le « bout de la ville » fait référence à « la place du bout de la ville », l’improbable adresse où l’aventure a commencé en 2012 dans un village d’Ariège. Ce nom évoque la vieille question sociale : l’urbanisation qui repousse sans cesse les pauvres loin des centre villes ; les centrales pénitentiaires et nucléaires ; les aires de voyage à côté des zones Seveso ; l’habitat pavillonnaire entre deux bretelles d’autoroute ; la fin des paysans dans l’odeur du lisier et les maïs trop arrosés. Bref, le bout de la ville évoque un monde qui n’a pas de dehors. Un monde qui nous oblige à penser nos conditions et à nous organiser à plusieurs. Un monde où les histoires des vaincu.es peuplent les imaginaires et nourrissent les luttes de demain.

Des "Éditions du bout de la ville" à "la Maison de Papier", itinéraire autour des livres.

Les Editions du bout de la ville démarrent en 2012 au Mas d’Azil par l’association de quatre ami.e.s de longue date. Elles démarrent avec un livre, « Oublier Fukushima » qui leur servira en quelque sorte de matrice de manière de faire des livres. Nous avons […]

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